La journée avait plutôt bien commencée. La température était agréable et le ciel était légèrement nuageux.
Grace à sa licence, Laurent G prenait le départ avec le gratin du Vtt belge tandis que Julien et moi devions prendre la 2e vague 10 minutes plus tard. Je ne le suivrai que sur la première moitié de la première côte…
Durant les 4,5 premières heures, le parcours défilent bien. Les bosses me semblent plus faciles que les années précédentes et un petit groupe d'une dizaine de bikers se forment pour remonter vers le plateau des fagnes depuis Solvaster.
Quelques km avant le 3eme ravito (60 km), j'aperçois Julien arrêté au croisement d'une route en train de se changer près de sa voiture. Il me crie en passant que sa cassette XX se desserrait et afin d'éviter d'abimer la machine, il préférait s'arrêter.
A partir du km 70 -75, les premières petites gouttes commencèrent à tomber. Au début, c'était plutôt calme et pas trop dérangeant. Mais au fur à mesure du temps, les petites gouttes se transformèrent en une drache intense et constante. Les chemins devenaient alors des ruisseaux.
Au km 100, nous arrivions à Malmedy dans la descente des marches qui clôturait le raid les années précédentes. L’organisateur souhaitait ajouter une boucle supplémentaires afin d’éviter la portion de route pour arriver au parc expo et son but était de nous faire remonter la ferme Libert pour redescendre par l’ancienne piste de descente.
Les 10 derniers kilomètres (1 H) très technique (trop à mon goût) étaient devenus un vrai calvaire où il était impossible de rester sur le vélo vu l’état du terrain et la présence continue de racines.
A part la météo et cette boucle catastrophique, j’ai vraiment pris mon pied sur ce parcours qui reste pour moi, le plus beau marathon belge.