Bastogne - 30 mai 2015 - B.A.R.

B.A.R. de Bastogne, une longue journée en solitaire !

Participation prévue en dernière minute afin de soigner l'endurance à 3 semaines du BRM 600 de Neufchâteau, je pars donc de bon matin (5h30 ) à vélo et en solo en direction de la forêt d'Anlier pour rejoindre le parcours du B.A.R. (Brevet Ardennais du Randonneur) de Bastogne.

Comme prévu, je trouve le balisage à la chaux au carrefour au-dessus de Martelange. Le balisage est peu visible, la pluie de cette nuit a bien effacé les trainées de chaux déposées la veille, cela va être compliqué pour ceux qui passeront ici dans quelques heures (je suis pour l'instant la fin du parcours de 207 km). Après un court détour par le Grand-Duché, retour vers la Belgique par Warnach et Fauvillers. Cette partie du parcours est bien corsée avec de nombreuses côtes qui se succèdent. Vu la journée qui m'attend, tout se passe en mode gestion.

Le profil se calme au fur et à mesure que Bastogne s'approche. J'arrive finalement sur place sur le coup de 8h, j'en profite pour manger et attendre un groupe qui démarre. Le vent d'ouest vient en effet de se lever et je voudrais profiter de l'abri d'un peloton. Je prend finalement la roue de cyclistes du club "La rustine" de Bastogne mais cela ne dure pas, leur rythme ne convient pas et ils font un petit parcours. Je trouve finalement un quatuor de luxembourgeois qui roulent pas mal. Jean-Michel Thévenin nous rejoint ensuite et on en profite pour discuter du challenge VTT G-Skin qui démarre bien.

Notre petit groupe se sépare au premier ravitaillement au km 28 (j'en suis déjà pour ma part à 91 km). Je poursuis seul en direction de La Roche, nous croisons au passage la troupe de flamands qui participent à la Chouffe Classic. Par moments, nous empruntons les routes dans le même sens. Cela fonctionne bien, il faut juste ne pas manquer les bifurcations quand les parcours se séparent. Cela fonctionne beaucoup moins bien quand nous nous croisons Pour quitter La Roche, nous remontons une route étroite sur près de 5 km tandis que les participants de la Chouffe Classic la descendent. Nous sommes tous contents au sommet d'avoir pu éviter la collision, c'est parfois passer bien près

Retour au calme ensuite sur des petites routes que je n'ai jamais eu l'occasion d'emprunter et des noms de villages que je découvre : Grainchamps, Béleu, Tréfontaine, Wyompont, Tronle, etc. Cela fait aussi partie du plaisir du vélo.


Un peu avant le ravitaillement de Mohret (Vaux-sur-Sûre), je rejoins le quatuor de luxembourgeois qui avaient pris un peu d'avance et nous profitons de l'aide d'un cycliste de Vaux-sur-Sûre qui emmène un gros braquet sur son vélo de contre-la-montre. Le vent d'ouest est toujours bien présent
Je me retrouve à nouveau seul à la bifurcation suivante et il en sera ainsi jusqu'à l'arrivée à Nobressart. Il y a apparemment peu d'amateurs pour les deux plus grands parcours.

A partir de Neufchâteau, le parcours vire à l'est. Le vent soufle donc enfin dans le dos Victime d'une belle fringale à hauteur du km 180, je quitte le parcours officiel pour rentrer en direct sur Habay sans traverser la forêt d'Anlier. J'ai déjà fait cette partie du parcours ce matin. L'aide du vent me permet ainsi de rentrer sans trop de mal à la maison après une belle sortie d'un peu plus de 8h ! Voilà une belle journée qui s'achève !