Orscholz (D) - 27 juillet 2014 - Saarschleifen Bike Marathon

Course programmée en Allemagne non loin de la frontière luxembourgeoise (à 15 min de Remich). Comme dirait François, c'est plus près que certaines randos du dimanche.

François et Thomas Achouri sont finalement de la partie aussi pour faire le 100 km ... sauf que changement de dernière minute pour moi ... la voiture que nous sponsorisons étant en tête aux 24h de Spa, je décide de ne faire qu'une boucle sur 2 (53 km) afin de pouvoir remonter à Francorchamps vivre les 2 dernières heures et donc peut-être la victoire au sein de l'équipe ... un peu fou mais belle opportunité !

Le site de départ est vraiment super. Base nature moderne avec de belles infrastructures et des étangs. Pour le reste, organisation à l'allemande, tout est parfait, on se croirait sur une coupe du monde ... on peut même déjeuner sur place !

Après une belle mise en place du speaker, une bonne centaine de participants prennent le départ. On y retrouve pas mal de belges (dont qlq Moyeux Lurons), hollandais, français (dont nos amis crapauds du C3FVTT)... Thomas est en première ligne aux côtés de Joris Massaer mais assez étonnamment, cela part sur un rythme modéré ... Il faut dire qu'on commence par une dizaine de km très rapides. Une cassure s'opère dans le "peloton" mais on est tous les 3 dans le premier groupe au contact des tous premiers. Alors que je me porte à hauteur de Thomas, le syndrome Rulles réapparait... impression de crevaison arrière mais cette fois-ci c'est juste la sensation connue sur les Brain Epic. Le temps de cogiter un peu et je perds qlq places... Je me retrouve avec un petit groupe de 4 pour prendre quelques relais. Finalement je me retrouve pour le reste du parcours avec une allemande (ex championne d'Allemagne de Marathon). Vu que je m'arrête à mi-parcours, je lui propose mon aide pour -si je puis dire- la "tirer" sur le parcours    Cela l'aura bien aidée dans les montées mais en descente, c'est moi qui avait parfois du mal à la suivre ... !

Après le début roulant, une longue côte permet à l'avant du peloton d'exploser ! Au sommet, les jambes commencent à piquer mais on a 24 de moyenne après 20 km... Le reste du parcours est sympa : parties roulantes, descentes rapides et ludiques, portions techniques voire trialisantes (que n'aurait pas renié le grand dans sa rando d'Attert). Le tout avec de beaux passages et vues sur la Moselle.

Le final sera assez éprouvant pour moi. Ayant perdu ma gourde dès le départ, je me suis contenté de ma petite gourde avec juste de l'eau. Un peu juste vu mon régime buffet/bières de la veille aux 24h ... Les crampes apparaissent donc logiquement (manque d'hydratation) dans les dernières petites côtes raides du parcours mais je m'acquitte de mon rôle de "lièvre" jusqu'à la fin  Ma coéquipière du jour terminera finalement 2° rattrapée dans la 2° boucle par une jeune hollandaise qui terminera juste devant Thomas.

Au final, nous passons au 53 km à mi-parcours dans les temps suivants : Thomas en 2h23, moi en 2h29 et François en 2h32. Avec ces temps, on aurait terminé, François et moi, entre la 40° et la 50° place (sur 380) sur le 53 km qui partait 1 h après. Thomas bouclera finalement les 98 km en 4h44 à la 23° place.

A ma grande surprise, François me rejoint finalement sur le parking. Il est lui aussi parti un peu vite et n'a pas envie de faire la même 2° boucle (qui était finalement un peu différente).

Au final, je dois reconnaître que j'aime vraiment bien les courses allemandes, que ce soit au niveau de l'organisation (le site Internet est un modèle du genre avec traduction française,...), des parcours, de l'ambiance dans les villages traversés,... Je suis donc assez impatient de prendre le départ dans 2 semaine de la Transschwarzwald (course de 6 étapes et bon test en vue du cape epic) ainsi que de la Vulkanbike en septembre (qui vient avec ?).

Ps : Pour l'anecdote, mon marathon a continué et après 2h de petites routes   , je suis donc arrivé à Francorchamps pour vivre le final haletant des 24h ... Au final, la BMW termine 2° à... 7 secondes de l'Audi. Un écart minuscule après 24 h et 3800 km... un peu frustrant mais c'était bien sypa d'avoir la chance de vivre cela au sein de l'équipe.