Après une 3ème édition 2012 réussie, la version trail de la Gypaète 2013 (avec les participations de l’extraterrestre Kilian Jornet
, Anna Frost « meilleure traileuse mondiale », et pas mal d’autres traileurs réputés « team garmin, lafuma, salomon, ……. ») est a en devenir un des trails de référence en France. Après la vision des vidéos 2012 montrant la beauté des paysages tout au long du parcours sous un soleil radieux
, cela fut suffisant pour me convaincre à participer à mon 1er trail de montagne sur une distance de 30 km.
Au fur et à mesure que la date se rapprochait, et au vue d’une météo désastreuse , et des récentes chutes de neiges dans les Alpes, je compris que cela ne ressemblerait en rien à 2012
. A une semaine de l’événement, les conditions climatiques devenaient de plus en plus catastrophiques. Suite à l’annulation le weekend précédent de la Maxi race d’Annecy (ultra autour du lac), les organisateurs de la Gypaète mobilisèrent un max de bénévoles afin de sécuriser au maximum en essayant de dégager les passages neigeux les plus difficiles
.
Malgré les prévisions, et un risque d’annulation de la course, nous décidâmes quand même de nous mettre en route le jeudi afin de rejoindre les Cluses dans les Alpes.
L’organisation avertit chaque participants de se préparer à des conditions de course extrême
, et de prévoir un équipement approprié.
Jeudi soir, plus on se rapprochait de Chamonix, plus on pouvait voir le ciel se couvrir et la température tomber. L’année précédente, nous étions à la même date à la Maxirace sous +- 30 degrés, ce ne sera pas le cas cette année, car pour ce moment, c’est a peine 8 degrés dans la vallée au compteur de la voiture, et maintenant sous la pluie et la grêle.
Samedi 4h00 du mat, 1er lever pour voir Fred et Denis partir du camping a pieds vers Thyez (3 km) pour le départ de leur course à 5h00 (75 km avec 4600 D+). Ensuite retour au lit
pour +- 2 heures et 2ème lever vers 7h00, je vérifie mon sac et le matériel obligatoire, mange un peu de pâtes, puis départ en voiture pour Marnaz ou je prendrai un bus pendant 1 heure pour rejoindre le départ de ma course (10h30) à Chinaillon (1300 m).
10h20, dernier briefing insistant encore sur les conditions difficiles, et le départ est donné. Nous nous élançons ainsi pour 30 km et 1200 D+ sous la pluie. Dès les 1er km le ton est donné, les sentiers sont glissants, boueux, et dès 1500 mètres nous sommes les pieds et parfois les genoux dans la neige. Il fait froid et humide, les descentes sont rendues hyper techniques
, et parfois dangereuses dans la neige, ou dans des pentes de torrents de boue……………..
Après 5 heures ou j’aurai malgré tout pris plaisir dans la difficulté de l’épreuve, j’arrive à Marnaz en 6ème position féminine sur 32
et 97ème au scratch sur 151 partants.