LE ROC MARATHON :Départ le jeudi vers 13h pour Christophe et moi. Direction Fréjus…1000 bornes quand même l’air de rien ! Nous retrouvons sur place l’équipe de Rulles arrivée le mercredi déjà. Juste le temps de décharger les bagages et hop, aux plumes.
Le vendredi, c’est la traditionnelle journée du marathon que j’avais déjà fait il y a +/-8ans. Départ de notre vague (par 500) à 8h30. Il parait que nous somme près de 2500 cette année !!! Très vite, je perds Christophe de vue et je ne me berce pas d’illusion. La condition est restée bloquée au mois d’août suite à mes activités professionnelles et je me rendrai vite compte que Hollange et Strassen n’auront pas suffi pour rattraper la misère. J’étais déjà à la rue par chez nous, alors que dire sur ce genre de parcours ?
Car quel parcours ! Seulement 82kms mais sans aucun temps mort. Pas de partie roulante. Ca monte ou ça descend, point. Et le terrain est rarement lisse, très souvent cassant. La descente bien connue du Fournel en est le meilleur exemple : c’est raide, c’est sautillant, plein d’obstacles. L’erreur ne pardonne pas. Un concurrent est allongé au milieu de la pente secouru par les pompiers. Il n’a pas bonne mine, c’est le moins que l’on puisse dire. Peu en confiance, beaucoup sont à pied et commence alors la longue procession. Tout au long de la journée, Il faudra avoir la chance d’aborder les descentes sans trop de monde à côté du vélo ou être agile et ne se poser aucune question. Pour ce qui est de l’agilité en ce qui me concerne…
Tout le tracé sera du même acabit. Superbe de par les paysages et les singles choisis par les organisateurs. C’est tout bonnement exceptionnel. Mais bien plus technique et physique aussi que lors de ma première participation. Les moyennes en attestent. Hormis les quelques pros capables de rouler à 21kms/h, les bons rouleurs de notre région s’en tirent avec un 13,5kms/h! Pour ma part 11,5 je crois. Une moyenne de cristalp en fait alors que le d+ n’atteignait que 2400M. C’est dire !
A l’arrivée, très éreinté et un peu frustré de ne pas être suffisamment en condition pour avoir profité de ce type d’épreuve, je suis mitigé. Je m’explique : le parcours est génial et bon nombre d’entre vous prendraient leur pied. Mais ce monde ! Il n’y a pas de miracle : 2500 vttistes (il y a 8 ans, l’organisation limitait l’épreuve à 1500 participants), même par vagues de 500 tous les ¼ d’heure sur des singles cassants et des montées bien raides, ça bouchonne bien trop à mon goût.
Seuls les plus en forme ou ceux qui ont le pilotage le plus agressif s’en tireront décemment.
Par contre, si vous avez l’occasion un jour de suivre la trace gps en groupe restreint, c’est le bonheur assuré. Quel terrain de jeu.
LE ROC D'AZUR:Quelque peu échaudé par le peuple du vendredi, j’ai décidé de faire le roc avec les gaillards super-sympas de Rulles. Tranquillement, en attendant tout le monde. C’est que nous sommes cette fois plus de 4500 au départ !
Le parcours de 56 kms arpente l’essentiel de ce que nous avons fait l’avant-veille. Il y a toujours du monde mais comme l’ambiance est très relax ce dimanche, chacun tire son épingle du jeu là où il se sent le plus à l’aise. Pour ma part en montée mais j’essaie aussi de reprendre un peu confiance en descente (et de soigner-tant bien que mal parfois, ma technique
).
Ca bouchonne toujours mais l’ambiance est excellente. Toutes les occasions sont bonnes pour prendre du plaisir sans se prendre la tête. L’omelette avalée sur le chemin des douaniers en est la meilleure preuve. Notre franchissement de la ligne d’arrivée sera même repris dans les best of de sportograf. Et que dire alors de l’après course où les bénévoles fermant leur stand se sont demandés qui étaient ces possédés descendant bien plus vite les « pintes » que les pentes du Roc !