TRACE VOSGIENNE - 26 juillet 2015

En attendant le compte-rendu des participants, voici leurs résultats

25 km

35. Gauthier en 1h22'29''
83. Gaëlle en 1h37'47''

70 km

8. Jérôme en 3h34'30''
9. Bouz en 3h34'59''
21. Mouch en 3h42'40''
44. Christophe en 3h57'35''
45. Ben en 3h57'43''
54. Fred en 4h03'22''
89. Julius en 4h23'32''
95. Bertrand en 4h25'08''

Je n'oublie personne

Si...

25 km

35. Gauthier en 1h22'29''
83. Gaëlle en 1h37'47''

70 km

8. Jérôme en 3h34'30''
9. Bouz en 3h34'59''
21. Mouch en 3h42'40''
44. Christophe en 3h57'35''
45. Ben en 3h57'43''
54. Fred en 4h03'22''
88. Oli en 4h23'32"
89. Julius en 4h23'32''
95. Bertrand en 4h25'08''
137. Claire en 4h52'22"

Merci Julius

Une chouette photo du départ avec Jérôme, Ben et Bouz...

Une très chouette initiative de Jérôme de nous avoir proposé cette trace vosgienne! Bonne ambiance la veille au chalet transformé pour l'occasion en joyeux camping et super parcours le dimanche.
A refaire en tout cas, même si la guigne n'a pas épargné quelques uns des nôtres...

Après une nuit assez fraîche en tente(6°C) , j'attends que le jour se lève enfin pour aller me réchauffer sous une douche bien chaude !

Dans le chalet, c'est un peu le camping. Dormir à 16 personnes dans un chalet prévu pour 6, pas le choix, il y a du monde partout !

Sur le coup de 8H, après une photo de groupe, la troupe se dirige vers le lieu de départ situé à 2 petits kilomètres. Très pratique pour faire tourner les jambes. Vu que nous sommes assez bien en avance, on en profite pour continuer l'échauffement dans la première difficulté de la journée.

8H45, direction la ligne de départ et c'est, à partir de là, que la journée de Bertrand ne sera qu'une succession de problème...En effet, première crevaison !




9H00, coup de fusil. Les premiers hectomètres de la course se font dans un champ où l'on se fait secouer comme des pruniers. J'essaye d'appliquer les conseils de Jérôme et de le faire à fond afin d'arriver au pied de la première difficulté dans les 20-25 premiers. Je suis juste derrière Jérôme. Ben et Bouz sont quelques dizaines de mètres plus loin. Bertrand est intercalé entre nous. J'imagine que les autres ne doivent pas être loin derrière nous.








Les 16 premiers Km sont en pente ascendante où Jérôme et moi remontons petit à petit quelques concurrents. Un petit groupe de 7-8 coureurs se forme. Ça roule sur un bon rythme et on revient sur Bouz qui viendra s'y greffer. Les chemins sont roulants et secs, le soleil est généreux, je me sens parfaitement bien dans ce petit groupe. Notre petit team BT21 au sein du groupe fonctionne parfaitement.

Changement de bidon express (merci Valérie) au premier passage du col de Grosse Pierre (27km) où nous sommes  à la 15, 16 et 17 ème place.

Dans la descente qui suit, Jérôme me prévient que je viens de perdre mon bidon plein…Sans réfléchir, je m’arrête pour le récupérer et laisse partir le groupe. Le couteau entre les dents, j’attaque pour revenir sur eux et rebelote, il retombe une 2ème fois…et une 3ème. Finalement, je le mettrai dans la poche de mon maillot…
A partir de ce moment, je me retrouve seul à essayer de garder un rythme et en râlant de mettre arrêté pour ramasser ce fichu bidon car il y avait 2 ravitos où j’aurai pu prendre quelques gobelets au passage…

Après le 2ème passage de Grosse Pierre(54 km), l’avant dernière bosse passe relativement bien mais il faut vraiment être vigilant au balisage qui est vraiment léger sur cette partie du circuit. Ben et Bertrand en feront l'amère expérience. Comme cette petite chute stupide en pensant passer un petit fossé rempli d’eau. Je ne serai pas le seul à m’être planté dedans. Dommage qu’il n’y avait pas un panneau qui prévenait de la profondeur ou une planche pour le franchir.

La dernière côte, plus dure, fera très mal et la fin, très raide, se fera à pied.



Pour info, le 3ème du podium 70km a été disqualifié. En effet, je l'avais dépassé sur le parcours. Je l'ai signalé à l'organisateur qui, après enquête, à confirmer mes dires. De plus, sur les temps intermédiaires de chronorace, il passe de la 21 ème à la 3 ème en 20 km

Chouette résumé François.

Je reprendrai à partir du moment où ton bidon a semé la zizanie (non, ce n'est pas un pari me demandant de placer ce terme  ) dans notre superbe groupe.

En effet, là où l'année dernière je me faisais violement dépassé par les premiers du 50kms, nous perdons François. Bien que nous essayions de calmer le jeu et de ne plus prendre de relais le temps d'un instant (un véritable jeu d'équipiers avec un petit air de Tour de France), François ne parvint pas à repointer le bout de son nez.

Nous reprenons donc notre rythme avec Bouz parmi les autres du groupe. Certains fatiguent, d'autres demandent une pause commune de 20'' au ravito (ce qui se fait souvent lorsqu'on roule en groupe) mais rapidement refusée par nous deux. Arrivé au km 40, au plus loin du point de départ (hauteurs de Cornimont), un autre concurrent se met à prendre des faux relais, et à faire mine de ne plus pouvoir rouler. Bien qu'étant les plus jeunes du groupe, nous comprenons vite que l'intox fait son apparition dans le groupe.

Je relance dès lors le rythme sur les sentiers accidentés traversant les alpages. Un quatuor se détache et file vers le deuxième passage de la Grosse Pierre. Etant en très bonne forme, je pense à attaquer au sommet de l'avant dernière bosse et à me détacher avec le soutien de Bouz.

Il n'en sera rien. Le biker roulant à l'intox retrouve soudainement des jambes dans cette dure ascension. J'accroche sa roue tandis que Bouz cède quelques mètres. Nous roulerons à deux jusqu'au pied de la dernière bosse et ce fout**** talus qui me vaudra un soleil magistral. Il en profitera dès lors pour prendre 100 m que je ne comblerai jamais, au contraire.

A l'arrière, Bouz est déchaîné et retrouve de bonnes sensations, au point de revenir à quelques centimètres de moi (sans que je le sache.) Sans une chute dans l'avant dernière descente nous aurions peut-être terminé ensemble.

Après une dernière descente bien tabassante mais prise de manière moins engagée que l'année dernière (peut-être l'effet du 29), il ne reste que quelques centaines de mètres de single technique sous une sapinière avant de pouvoir profiter de l'arrivée et d'apprendre avec joie:afro:  ces 8 et 9 èmes places, inattendues pour ma part. (au final 7 et 8 après la disqualification).

Le seul bémol à tout ça, il sera de plus en plus dur, d'année en année de faire mieux...
Mais vivement l'année prochaine et merci à mes co-équipiers et aux accompagnant(e)s pour l'encadrement et le ravito  ***** ainsi que pour les encouragements. A donner des frissons au passage du Col de la Grosse Pierre.